Témoignage de Pauline Bottin
J’ai obtenu mon bac sciences et technologies de l’agronomie et du vivant, puis, un BTS productions animales en apprentissage et enfin une Licence de commerce dans la filière équine. Je suis partie à l’étranger et à mon retour en France, j’ai travaillé en tant que chargée de l’international au sein d’équi-ressources. Je me suis rendue compte que le terrain me manquait. Je suis retournée à l’étranger (Angleterre, Australie, Nouvelle Zélande) avant de monter, en France, en 2018, mon propre centre d’entraînement avec mon conjoint. Mes journées commencent à 7h jusqu’à 18h environ. Les matins, je fais les soins, mets les chevaux au marcheur et m’occupe surtout du pré-entrainement. Les après-midi sont consacrés aux débourrages. Nous avons 15 boxes en tout. La patience et la passion sont primordiales. Une bonne base en équitation est également très importante.
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Table ronde : Les métiers des course
Le mot du conseiller
Pas encore reconnu par les sociétés mères, ce métier est pourtant en devenir car les jeunes chevaux restent de plus en plus longtemps au pré-entraînement. Nous observons une tension croissante autour de ce métier car les gérants des centres rencontrent des difficultés à recruter du personnel compétent pour ces missions. Ce métier comporte des risques dès lors que les personnes ne sont pas expérimentées dans la manipulation des jeunes chevaux. Cependant, les accidents sont de moins en moins fréquents car les professionnels sont plus vigilants lors des manipulations.