Métiers : Driver-Jockey (trot) / Jockey (galop)

Missions

  • Optimiser le potentiel d’un cheval pour le compte d’un propriétaire lors d’une course.
  • Monter ou driver les chevaux le matin et monter ou driver en course l’après-midi (jusqu’à 6 courses dans la journée).
  • Gérer les déplacements et les engagements (s’il ne fait pas appel à un “agent de jockey”).

Compétences et qualités requises

  • Grande disponibilité.
  • Excellentes conditions physiques et bonne hygiène de vie (restriction de poids au galop et trot monté).
  • Goût prononcé pour la compétition, sens de la stratégie et de la tactique de course.
  • Bon relationnel (propriétaires, entraîneurs, presse,..).

Domaine(s) d'activité

Galop (entraînement), Trot (entraînement)

Convention collective

Convention collective nationale de travail concernant les établissements d'entraînement de chevaux de courses au galop ou du trot.

Évolution de poste

Il peut devenir entraîneur (les jockeys / drivers cumulent souvent ces deux activités), assistant entraîneur, garçon de voyage, courtier, éleveur, formateur professionnel ou travailler dans les institutions du monde des courses.

Formation(s)

  • Licence de jockey et ou driver (délivrée par les sociétés mère France Galop ou SECF pour le trot) est obligatoire.

Tendance de l'emploi

3 offres d'emploi diffusées en moyenne par an depuis 2020.

La rémunération d’un jockey professionnel est variable selon le type de course mais évolue en fonction de ses performances. Le jockey perçoit à minima un fixe de 1804 € brut auquel s’ajoute un pourcentage du prix en cas de monte gagnante : 5 % pour le trot, 10 % pour le plat, et 9 % pour l’obstacle.

Je suis fait pour ce métier si je suis

  • Disponible
  • Compétiteur(trice)
  • De sang froid

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Vidéo métier


Interview Laura Grosso au Salon du Cheval de Paris 2019.

Témoignage d'Alexandre Chesneau

J’ai intégré l’école des courses hippiques (AFASEC) de Chantilly à 13 ans et j’ai ensuite passé mon Baccalauréat professionnel conduite et gestion d’une entreprise hippique. Embauché à la sortie de l’école, je suis chez un entraîneur depuis 2 ans. Nous nous levons aux alentours de 5h, puis nous allons monter les chevaux de nos propriétaires. Les après midi, nous allons aux courses. Il y a environ 4 à 5 réunions de courses par semaine. C’est un métier passion qui nécessite de l’envie. Il faut être en capacité de respecter les contraintes physiques notamment les critères de poids qui sont exigeants dans le métier.

En savoir plus :

Interview complète de François Pichon

Le mot du conseiller

Le métier de driver-jockey est exigeant, des contraintes de poids sont à respecter, les horaires peuvent être atypiques et obligent à une gestion logistique du quotidien. Il s’agit d’un métier d’athlète pour qui la réussite s’impose pour perdurer. Les carrières sont courtes, beaucoup de jockeys se reconvertissent vers d’autres métiers relatifs au cheval (journaliste hippique, équipementier...).

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