Tristan Biret
Suite à l’obtention de mon Bac comptabilité et finance d’entreprises, j’ai obtenu mon BPJEPS mention équitation. A la suite de ça, j’ai eu mon CS Option éducation et travail des jeunes équidés, puis j’ai fait la formation cavalier jeunes chevaux au Pin au Haras (61). Je suis actuellement cavalier jeunes chevaux en Alsace depuis 3 ans. Le matin, nous nourrissons, faisons les boxes, sortons les chevaux. Puis, selon le planning des concours, nous les travaillons sur le plat, à l’obstacle en extérieur. J’ai environ 7-8 chevaux à sortir en concours à raison de 2 concours par mois. C’est un métier passion. Il faut être attentif et écouter les chevaux afin de valoriser le potentiel de chaque cheval à son maximum. La remise en question est permanente dans cette profession : il faut être travailleur, rigoureux, consciencieux, croire en soi et avoir un bon mental !
Podcast Cavalier jeunes chevaux
Le mot du conseiller
Autant dire qu’il faut avoir fait ses preuves en compétition avant de se voir confier des chevaux à la valorisation en concours par un propriétaire. Plus qu’être un bon cavalier, il faut également avoir l’âme d’un compétiteur et aimer les déplacements fréquents. Peu réussissent à subvenir à leurs besoins en pratiquant uniquement de la compétition. Le sponsoring et/ou les activités annexes type prestation de pension, commerce de chevaux de sport ou poney club complètent le revenu du cavalier.
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Conférence métier "Cavalier-sport" avec Nicolas TOUZAINT, Salon du Cheval de Paris 2019
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