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Assistant et responsable d’élevage : les besoins de la filière en cadres intermédiaires – 2014

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De plus, ces candidats ont tendance à « idéaliser » le métier. Ils pensent pouvoir trouver une

situation d’emploi classique avec des horaires réguliers et un salaire motivant. Ils sont souvent

déçus, vivent mal les contraintes liées à l’entretien quotidien des chevaux et leur motivation,

vive au début, s’amenuise rapidement, jusqu’à aboutir à un « réel manque de sérieux ».

Ceux qui sont recherchés mais étonnamment rares : les passionnés !

Lorsque l’on demande aux éleveurs quelle est la formation la plus adaptée aux métiers d’as-

sistant et de responsable d’élevage, leur réponse est presque toujours : « le terrain ». Une

grande partie précise aussi : « peu importe la formation, tant qu’il y a la passion et l’envie

d’apprendre ».

Un éleveur est finalement assez peu regardant sur la formation suivie, mais cherche avant

tout quelqu’un de sérieux, qui a la volonté de bien faire son travail.

C. Le candidat idéal

C’est une personne sérieuse, capable d’assimiler les consignes et de les appliquer. Elle est

polyvalente, connaît bien les chevaux et sait observer et suivre leur état de santé. Elle est

alors capable de réaliser les premiers soins en attendant le responsable ou le vétérinaire.

Autonome, elle peut travailler seule et veiller sur l’exploitation en l’absence du responsable.

À défaut d’être très qualifié, ce candidat idéal est passionné, prêt à s’investir dans l’élevage

sans compter ses heures. S’il n’a pas une grande expérience, il est suffisamment motivé et

prêt à apprendre.

Son niveau d’équitation est en général indifférent, sauf dans certains élevages de sport où il

pourra aussi être chargé du travail ou du débourrage des jeunes chevaux.

Pour accéder à un poste de responsable, il doit aussi savoir gérer du personnel, organiser le

travail et la vie de l’élevage. Il doit pouvoir réaliser les poulinages en autonomie.

Au vu de ce profil, on comprend les difficultés de l’éleveur à trouver le candidat « parfait ».

Mais une fois encore, tout dépend de l’élevage et des attentes de son dirigeant.