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Assistant et responsable d’élevage : les besoins de la filière en cadres intermédiaires – 2014

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Les domaines les plus représentés sont le sport, le trot et le galop. Les élevages de loisirs sont

rarement amenés à engager des assistants d’élevage.

Le nombre d’entreprises de l’échantillon employant un ou des assistants d’élevage s’élève

à 67 et 25 entreprises de l’échantillon emploient des responsables d’élevage.

2. Des profils d’éleveurs très variables

A. Des petits élevages avec un dirigeant responsable,

éventuellement secondé d’un salarié

Dans le cas le plus fréquent, l’entreprise comprend un dirigeant responsable, éventuellement

secondé par un salarié. L’éleveur, qui participe pleinement à la vie de son élevage, emploie

parfois un salarié pour l’aider à accomplir l’ensemble des tâches.

Le propriétaire peut alors être désigné sous le nom de « responsable d’élevage ». Il exerce le

pouvoir décisionnel. Toutefois,

les deux personnes effectuent exactement les mêmes tâches

,

depuis les travaux d’entretien quotidien de l’élevage (curage des boxes, entretien des

pâtures, déplacements des chevaux…) jusqu’aux tâches liées à la reproduction (passages

à la barre, sevrages…). Une exception à cela : le poulinage que le dirigeant/responsable

d’élevage préfère, en général, assurer seul.

Parfois, l’employé est embauché en CDD pour la période de monte uniquement, afin de sou-

lager l’éleveur. Toutefois, la difficulté qu’éprouvent les dirigeants à trouver du personnel qua-

lifié les conduit souvent à embaucher en CDI afin de ne pas perdre un employé de qualité.

Dans d’autres cas, l’éleveur recherche uniquement une personne destinée à accomplir

les tâches répétitives d’entretien. Il peut alors lui-même se consacrer entièrement à ses

chevaux. Dans ce cas, les profils recherchés sont plus proches de ceux de palefreniers et

ouvriers agricoles.

B. Le nombre d’employés grandit avec l’élevage et la valeur des chevaux manipulés

Lorsque la taille de l’élevage augmente, les éleveurs embauchent un nombre de salariés plus

important. Mais les chiffres ne sont pas identiques d’un secteur à l’autre de la filière. En effet

dans les haras de courses (galopeurs notamment), il est fréquent de trouver deux employés

pour un faible nombre d’animaux, contrairement aux élevages de sport.

Quand le propriétaire n’est pas éleveur lui-même, il embauche un responsable pour diriger

son élevage. Le responsable est souvent en autonomie complète, car il arrive que le proprié-

taire habite à l’étranger ou soit peu présent.

Dans ce cas, le responsable doit posséder suffisamment d’expérience et de savoir-faire pour

gérer le haras, des tâches quotidiennes à la gestion logistique et la direction des équipes.

C. La spécialisation des employés augmente avec la taille de l’élevage

Lorsque l’élevage atteint une taille très importante, il peut y avoir embauche de plusieurs

responsables d’élevage. Chacun est alors chargé d’une catégorie spécifique d’animaux

(poulinières, étalons, yearling, etc. ) ou d’une activité spécifique (insémination, préparation

aux ventes, etc).

Les trois modes de fonctionnement évoqués ci-dessus appellent, s’agissant de métiers

a priori

identiques, des besoins en compétences et en expériences divers.