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Cahier spécial métiers et formations / équi-ressources

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Préparer les chevaux de concours et le matériel pour le

transport.

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Assurer le transport et la logistique : formalités

administratives (feuille de route…), embarquement et

débarquement des équidés.

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Assurer l’organisation du déplacement, l’entretien du

harnachement.

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Assurer les soins aux chevaux, la surveillance de leur état

de santé, leur préparation et récupération : entretien des

boxes, alimentation, soins préventifs, pansage, nattage,

travail à la longe, échauffement, retour au calme, etc.

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Assister le cavalier dans sa détente.

Missions

Formation

Aucune formation n’est à ce jour reconnue pour exercer le

métier de groom, mais certaines voient le jour. Toutefois,

un diplôme de la filière équine sera un atout de taille pour

apprendre les rudiments du métier :

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CAP agricole Palefrenier soigneur.

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Bac pro CGEA ou CGEH.

Compétences et qualités requises

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Connaissance des soins aux chevaux et de l’environnement

professionnel.

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Bonne condition physique et résistance à la fatigue :

grande amplitude horaire (week-end, soirée…) et travail en

extérieur.

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Maîtrise du travail à pied et parfois du travail monté.

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Sens de l’organisation et de la logistique, autonomie,

polyvalence et rigueur.

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Maîtrise de l’anglais si déplacement à l’étranger.

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Permis BE / C.

Évolution de poste

Le groom peut selon son niveau, devenir cavalier soigneur,

responsable d’écurie ou se reconvertir vers les métiers du

transport.

Bon à savoir

STATUT : salarié ou indépendant.

REMUNERATION : variable selon le statut et l’écurie.

OFFRE D’EMPLOI SUR EQUI-RESSOURCES : 86 offres

d’emploi diffusées en moyenne par an depuis 2016 en France.

Groom

Mét iers du spor t et du loi s i r

Hélène Feret

Après l’obtention de mon Bac

sciences technologies de la Gestion,

j’ai fait un BAPAAT. Grâce à mon

compagnon qui exerce la profession de groom, j’ai

découvert petit à petit le fonctionnement d’une écurie

de haut niveau. On m’a rapidement demandé d’assurer

le grooming d’une jeune cavalière. Puis, un cavalier

de haut niveau m’a proposé la place de groom que

j’occupe depuis 4 ans. J’ai été formée sur le tas et je suis

maintenant capable d’emmener des chevaux en CSI5*.

Ma journée type en concours : à 7 heure, je distribue le

foin et remets de l’eau. Ensuite, je marche les chevaux

pour les assouplir, les natte et les cramponne en

fonction du sol. Avant de partir au paddock, je vérifie

le matériel et fais les dernières retouches. À la fin de

l’épreuve, je desselle et laisse le cheval sécher. Puis, on

met de la glace sur ses jambes. Ensuite, je douche et

fais marcher le cheval. Le soir, je vérifie l’eau, donne les

repas, le foin et mets les couvertures.

Il n’existe pas de meilleure formation que celle du

terrain. L’idéal est de tomber sur un patron qui te fasse

confiance et te laisse ta chance. Les grooms perçoivent

généralement de petits salaires pour beaucoup d’heures

de travail, c’est pourquoi la passion est primordiale. Il

faut être débrouillard, courageux et polyvalent.

Conseil équi-ressources

Le groom, employé de l’ombre, petite main dévouée,

vétérinaire, cavalier, plombier, maréchal, routier et

même parfois psychologue, a pour leitmotiv le bien être

physique etmental des chevaux dont il a la responsabilité.

Le groom a de lourdes responsabilités et de multiple

fonctions à assumer. Bref, pas de montre, pas de repas à

heures fixes, peu de détente et peu de vie de famille. Son

rôle est essentiel car le cavalier doit pouvoir lui accorder

toute sa confiance pour entrer en piste en toute sérénité.

La qualité de son travail a donc une influence directe sur

les performances du couple.

M Guillamot/ Ifce

DR

Elle témoigne