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Cahier spécial métiers et formations / équi-ressources
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Gérer la carrière sportive des chevaux confiés par des
propriétaires et éleveurs : les former, les entraîner et les
valoriser, souvent jusqu’à la vente.
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Prendre part aux compétitions : épreuves jeunes chevaux,
circuits nationaux et internationaux.
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Assurer les relations avec les propriétaires de chevaux et le
contact commercial avec les acheteurs.
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Concevoir et gérer son programme et parfois gérer sa
structure.
Missions
Formation
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Certificat de spécialisation Education et travail des jeunes
équidés.
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DEJEPS (pour coacher en concours).
Compétences et qualités requises
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Excellent niveau équestre.
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Bonne condition physique.
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Grande disponibilité et mobilité.
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Communication, commerce et marketing.
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Maîtrise de l’anglais.
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Permis B / BE / C.
Évolution de poste
Le cavalier de concours peut exercer en tant que coach,
directeur d’établissement ou marchand de chevaux.
Bon à savoir
STATUT : salarié, exploitant agricole ou indépendant (le plus
souvent).
REMUNERATION : variable selon le statut, les gains en
concours, la commercialisation et le travail des chevaux.
OFFRE D’EMPLOI SUR EQUI-RESSOURCES : 45 offres
d’emploi diffusées en moyenne par an depuis 2016 en France.
Cavalier/ière
de concours
Mét iers du spor t et du loi s i r
Tristan Biret
Suite à l’obtention de mon Bac
comptabilité et finance
d’entreprises, j’ai obtenu mon
BPJEPS mention équitation. A la suite de ça, j’ai eu
mon CS Option éducation et travail des jeunes équidés,
puis j’ai fait la formation cavalier jeunes chevaux au
Pin au Haras (61). Je suis actuellement cavalier jeunes
chevaux en Alsace depuis 3 ans.
Le matin, nous nourrissons, faisons les boxes, sortons
les chevaux. Puis, selon le planning des concours, nous
les travaillons sur le plat, à l’obstacle en extérieur. J’ai
environ 7-8 chevaux à sortir en concours à raison de 2
concours par mois.
C’est un métier passion. Il faut être attentif et écouter
les chevaux afin de valoriser le potentiel de chaque
cheval à son maximum. La remise en question
est permanente dans cette profession : il faut être
travailleur, rigoureux, consciencieux, croire en soi et
avoir un bon mental !
Il témoigne
Conseil équi-ressources
Autant dire qu’il faut avoir fait ses preuves en compétition
avant de se voir confier des chevaux à la valorisation
en concours par un propriétaire. Plus qu’être un bon
cavalier, il faut également avoir l’âme d’un compétiteur
et aimer les déplacements fréquents. Peu réussissent à
subvenir à leurs besoins en pratiquant uniquement de la
compétition. Le sponsoring et/ou les activités annexes
type prestation de pension, commerce de chevaux de
sport ou poney club complètent le revenu du cavalier.
“
A Bassaler /Ifce
DR
M Guillamot / Ifce