

Cahier spécial métiers et formations \ équi-ressources
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Participer au débourrage, au dressage et à la préparation
physique des chevaux, à pied et montés.
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Assurer les soins courants aux chevaux et veiller à leur état
de santé.
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Assurer l’entretien des écuries, du harnachement, des
litières, ainsi que la propreté de l’établissement.
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Participer à l’accueil des cavaliers et des propriétaires.
Missions
Formation
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CAP agricole palefrenier soigneur.
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Certificat de spécialisation éducation et travail des jeunes
équidés.
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Bac pro CGEH.
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BPJEPS Activités équestres.
Compétences et qualités requises
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Bon niveau d’équitation.
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Connaissances du travail et des soins aux chevaux.
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Qualités relationnelles.
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Bonne condition physique.
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Maîtrise des règles de sécurité.
Évolution de poste
Il peut évoluer vers lemétiers de groom, responsable d’écurie.
Avec un bon niveau d’équitation le cavalier maison pourra
devenir cavalier de concours. Il peut également poursuivre
vers le métier d’enseignant d’équitation en suivant une
formation.
Cavalier/ière
soigneur/euse
Mét iers du spor t et du loi s i r
Conseil équi-ressources
Les employeurs avouent avoir du mal à recruter du
personnel compétent à cheval. Le niveau équestre des
cavaliers maison est difficile à définir, car chaque écurie
a ses exigences en termes de compétences équestres. Un
galop 7 et une expérience en compétition sont cependant
des atouts pour décrocher le premier emploi. Par la
suite, le bouche-à-oreille aidera à progresser au sein des
écuries. Il sera demandé au cavalier soigneur une grande
polyvalence.
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Bon à savoir
STATUT : salarié.
REMUNERATION : 1521 € brut mensuel, selon convention
collective
OFFRE D’EMPLOI SUR EQUI-RESSOURCES : 197 offres
d’emploi diffusées en moyenne par an depuis 2016 en France.
Solène Housset
J’ai d’abord passé un Bac
technologique sciences et
technologies de l’agronomie et du
vivant, puis dans la foulée un BPJEPS en apprentissage
au sein d’un centre équestre. Finalement, je n’ai pas
mis en pratique mon diplôme d’enseignante. J’ai
débuté en tant que cavalière au sein d’une écurie de
dressage, mais je n’y trouvais pas vraiment ma place.
J’ai décidé alors de m’orienter vers le CSO en intégrant
une écurie de concours en tant que cavalière-soigneuse.
Quotidiennement je travaille, longe et soigne les
chevaux. Je fais un peu d’entretien d’écuries, j’assiste
le maréchal-ferrant. Il peut m’arriver de groomer en
concours jeunes chevaux et nationaux. Je vais bientôt
débuter en tant que cavalière-soigneuse au sein d’une
écurie de commerce de chevaux. Cette expérience
me permettra de monter un maximum de chevaux
différents ce qui est parfait pour s’améliorer.
C’est évidemment un métier de passion mais, si vous
aimez les chevaux et les voir évoluer, vous n’aurez pas
l’impression de vous rendre « au travail » le matin.
Il faut tomber dans de bonnes « maisons » et ne pas
négliger les études car, en l’occurrence, je ne pense pas
exercer ce métier toute ma vie.
A Bassaler /Ifce
DR
A Laurioux / Ifce
Elle témoigne