Background Image
Previous Page  31 / 50 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 31 / 50 Next Page
Page Background

30

Groom : un métier à reconnaître ?

Responsable des soins et du suivi d’un piquet de chevaux qui lui est confié, le groom s’implique et évolue

en autonomie dans une équipe notamment grâce à d’excellentes capacités relationnelles. Il est motivé

et consciencieux en toute circonstance et témoigne d’une excellente forme physique pour réaliser des

tâches parfois pénibles.

Enfin, très polyvalent, il possède un esprit logique lui permettant ainsi de s’organiser de façon efficace.

Il est rare que l’employeur attende de son groom une formation particulière. Sur les trois années étudiées,

81% des employeurs sont totalement indifférents au niveau de formation du candidat. Lorsqu’un niveau

de formation est souhaité, les employeurs s’intéressent au niveau IV de type Baccalauréat professionnel

et brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS).

Niveau équestre des grooms

59 %

1 %

9 %

31 %

Indifférent

Galop 3-4

Galop 5-6

Galop 6-7

Base de données équi-ressources

Le niveau équestre du candidat ne semble pas être prioritaire lors du recrutement d’un groom. En effet,

l’employeur adaptera les missions de son futur salarié à son niveau d’équitation (trotting, travail sur le plat,

détente, récupération).

Lorsqu’un niveau équestre est mentionné dans une annonce, c’est le niveau « galop 7 et + » qui est

recherché voire exigé par les employeurs pour pouvoir être recruté.

74 % des employeurs ayant déposé une offre de groom sur le site d’équi-ressources accordent une impor-

tance au niveau d’expérience des candidats qui leur sont présentés. Pour plus de 52 % des employeurs,

cette expérience doit avoir une durée minimale d’un an. Dans la plupart des cas, cette expérience doit

avoir été effectuée dans le domaine du sport voire sur un poste similaire à celui qui est proposé. Près de

22 % des employeurs souhaitent que le candidat ait une expérience d’au moins quatre ans au vu de la

responsabilité que le groom aura dans les écuries de concours.

Les employeurs cherchent donc une expérience bien plus qu’un diplôme ou un niveau équestre. Cela

s’explique par le fait, qu’à l’heure actuelle, le métier de groom s’apprend particulièrement sur le terrain.

Outre le niveau à cheval et le diplôme détenu par le candidat, les employeurs sont à la recherche de

compétences spécifiques au domaine équin mais pas seulement.

Au vu des offres d’emploi publiées sur équi-ressources en 2015, l’indispensable pour accéder au métier

de groom est la possession de permis. Le permis B (voiture) est indispensable. Il permet au candidat d’être

mobile aisément. Cependant, beaucoup d’employeurs souhaitent coupler ce permis avec un permis BE

(remorque) ou C (poids lourd) afin que le groom puisse assurer le transport des chevaux sur les lieux de

concours ou dans d’autres lieux nécessaires comme chez le vétérinaire. Dans les structures où le nombre

d’équidés est important, les employeurs souhaitent embaucher une personne ayant le permis EC (super-

lourd) afin de pouvoir déplacer les chevaux.