

Emploi, métiers et formations dans la filière équine – 2016
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Filière équine et emploi
Les formations aux métiers du cheval
L’adéquation formation-emploi
État des lieux des effectifs en formations
« filière équine » en 2014
1. Le périmètre des formations « filière équine »
La diversité des formations (Cf. annexes 3 à 6) et la place plus ou moins grande qu’y tient le cheval
nécessitent la définition du périmètre retenu ici.
L’objectif du rapport étant d’éclairer la relation entre formation et emploi, le périmètre d’étude retenu
sera, en principe, celui des formations inscrites au Répertoire national des certifications professionnelles
(RNCP) (Cf. annexes 7 et 8). Toutefois, il pourra être fait mention de formations non référencées au RNCP
si celles-ci, en raison de leur forte spécialisation équine, ont un lien évident avec l’emploi du secteur
cheval. À titre d’exemple, le mastère « Sciences et management de la filière équine » non référencé au
RNCP (l’inscription est en cours), a pour unique vocation de former des cadres de la filière équine. De
même, le Certificat d’aptitude à l’insémination artificielle ou le Certificat d’aptitude Chef de centre de
reproduction équine, ont tous deux vocation à former des professionnels destinés à exercer sur le marché
de l’emploi équin.
Certaines formations diplômantes, comme les BTS agricoles, les formations d’ingénieurs agricoles/agro-
nomes ou de vétérinaires, ont une relation moins systématique à l’emploi équin. La majeure partie de
leurs effectifs n’intègre pas le secteur du cheval. Dès lors, établir une relation entre les effectifs en for-
mation dans ces filières et l’emploi équin n’apparaît pas pertinent. Ces formations ne seront donc pas
intégrées dans le présent périmètre d’étude.
2. Le MAAF, principale tutelle des formations de la filière
6 institutions principales exercent leur tutelle sur l’ensemble des formations « filière équine » qualifiantes ou
diplômantes, selon le secteur ou le niveau (Cf. figure 15):
§§
Le MAAF organise divers cursus de formations agricoles « équines » à vocation professionnelle, répartis
du niveau V au niveau III. Ces formations concentrent 65% des effectifs.
§§
En 2
e
position avec près de 26% des effectifs, le MVJS partage, avec la Fédération française d’équita-
tion (3%) et la Commission paritaire nationale de l’emploi des entreprises équestres (2%), les formations
sportives équestres. Elles s’échelonnent du niveau V au niveau II.
§§
Le MENESR exerce sa tutelle sur un diplôme de niveau V, le CAP sellier-harnacheur, un diplôme de
niveau III, le diplôme d’université « Éthologie du cheval » et six diplômes de niveau II (licences et licences
professionnelles). En tout, il réunit 3% des effectifs.
§§
Le ministère des Finances et des comptes publics, via les Chambres de métiers et de l’artisanat, est
responsable du BTM maréchalerie (niveau IV).
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