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Emploi, métiers et formations dans la filière équine – 2016

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Filière équine et emploi

Les formations aux métiers du cheval

L’adéquation formation-emploi

Les formations

aux métiers

du cheval

L

es formations aux métiers du cheval s’échelonnent du niveau V au niveau I (Cf. annexe 2) et se

caractérisent par une grande diversité, touchant à la fois aux organismes de tutelle, aux types d’éta-

blissements, aux contenus et aux modes de formation (initiale, apprentissage, continue, validation des

acquis de l’expérience).

Si la formation diplômante est validée par un diplôme défini par arrêté ministériel et permet l’accès à un

diplôme supérieur, la formation qualifiante, elle, a un objectif professionnel ou fonctionnel et vise l’acqui-

sition d’une compétence spécifique (par exemple en insémination artificielle, pour la licence d’insémi-

nateur équin).

Deux grandes familles de formations se partagent le secteur « filière équine » : les formations agricoles,

sous tutelle du ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt (MAAF) (65% des effectifs en

2014/2015

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, tous niveaux confondus) et les formations non agricoles (dépendantes des ministères de la

Ville, de la jeunesse et des sports (MVJS), de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la

recherche (MENESR), de la Fédération française d’équitation...).

En lien avec un marché du travail dont les emplois requièrent, pour plus de 80% d’entre eux, des qualifica-

tions de niveau V ou IV, les apprenants « filière équine » sont majoritairement concentrés dans ces niveaux

de formation (94% en 2014/2015

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).

Toutefois, la spécificité du cheval, être vivant au cœur d’un dispositif de formation, et la relation affective

qu’établissent avec lui de nombreux jeunes, confèrent aux formations de la filière équine une dimension

spécifique. Ces formations sont souvent intégrées par « passion », sans que l’élève ne mesure véritable-

ment les implications professionnelles de son choix.

Ainsi, au contact de la réalité, de nombreux jeunes poursuivent leurs études ou optent, rapidement après

leur entrée sur le marché du travail, pour une réorientation professionnelle. Ceci contribue à un turnover

important, à l’origine de difficultés d’ajustement sur le marché du travail. Il n’en reste pas moins que ces

formations peuvent être des instruments d’insertion scolaire et professionnelle, pour des publics particuliè-

rement jeunes et qui ne trouvent pas toujours leur voie dans l’enseignement général.

Cette partie abordera successivement l’organisation des formations « filière équine », les effectifs en for-

mation en 2014/2015 ainsi que leurs évolutions depuis 2010, l’apprentissage et enfin, les réformes récentes

des formations agricoles et sportives.

Dans cette partie, les années évoquées correspondent aux années scolaires. Par exemple, l’année 2014

correspond à l’année scolaire qui s’étend de septembre 2014 à août 2015.

26 Ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, données 2016

27 Ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, données 2016

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Partie