

Emploi, métiers et formations dans la filière équine – 2016
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Filière équine et emploi
Les formations aux métiers du cheval
L’adéquation formation-emploi
Figure 24 : Évolution des effectifs en formation CAPA Soigneur d’équidés
et Bac professionnel CGEH
1 214
1 301
1 384
1 319
1 270
2 541
2 908
3 640
3 795
3 352
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
2010
2011
2012
2013
2014
CAPA Soigneur d'équidés
Bac pro CGEA/CGEH
Source : MAAF, 2016
Ces deux formations phares ne sont pas les seules à voir leurs effectifs diminuer entre 2012 et 2014 :
§§
Les jeunes semblent également rencontrer des difficultés à trouver des maîtres d’apprentissage en
CAPA Maréchal-ferrant
(-16% d’effectifs)
§§
Les effectifs en
CS « Education et travail des jeunes chevaux »
chutent de 41%. Le coût de mise en
œuvre élevé des formations proposées (besoins en chevaux importants) freine leur développement.
La création en 2011 du DEJEPS Perfectionnement sportif et son succès pourrait être à l’origine de cette
tendance à la baisse. En effet, en plus d’avoir un très bon niveau technique équestre, le titulaire du
DEJEPS Perfectionnement sportif peut entraîner des couples cavaliers-chevaux, compétence souvent
demandée à des cavaliers en activité.
§§
Les effectifs en
certificats d’aptitude en reproduction équine
diminuent de 30 à 45%. Après 3 années de
hausse artificielle des effectifs liée à la reprise des centres techniques des Haras nationaux, la demande
de formations retrouve son niveau habituel. La conjoncture en élevage est marquée, depuis 2011, par
la baisse du nombre de naissances dans la plupart des races d’équidés
28
. Ces tendances traduisent les
difficultés que rencontrent les professionnels de ce secteur, qui sont de moins en moins disponibles pour
suivre ces formations. En revanche, le nombre de personnes attirées par une reconversion éventuelle
dans ce domaine reste en hausse sensible.
Entre 2012 et 2014, c’est le
CS Utilisateur de Chevaux Attelés (UCA)
qui connaît la plus forte augmentation
de ses effectifs (Cf. figure 25). Cette tendance peut s’expliquer par l’engouement de la population pour
le retour aux utilisations du cheval en ville et en milieu agricole. Aussi, ces formations agricoles de niveau
V attirent un public extérieur à la filière souhaitant se reconvertir car en quête d’un changement dans
leur quotidien professionnel.
28 Ifce-OESC, Note de conjoncture Filière Cheval N°22, Mars 2016