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Emploi, métiers et formations dans la filière équine – 2016

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Filière équine et emploi

Les formations aux métiers du cheval

L’adéquation formation-emploi

2. Déperdition d’étudiants en cours d’année scolaire et réussite

aux examens dans les formations équines agricoles

Dans certaines formations, l’abandon en cours d’année scolaire est relativement fréquent. Les CAPA 1

ère

année d’étude sont fortement touchés par ce phénomène d’érosion alors que la 2

e

année est moins

impactée (Cf. tableau 5). Cela met en exergue une probable difficulté d’orientation des apprenants.

Tableau 5 : Déperdition du nombre d’étudiants dans les diplômes délivrés

par le ministère de l’Agriculture sur l’année scolaire 2014/2015

Formations

% de déperdition

Hommes

Femmes

Total

CAPA Lad cavalier

d’entraînement Année 1

7

18

14

CAPA Lad cavalier

d’entraînement Année 2

13

20

17

CAPA Soigneur d’équidés

Année 1

15

7

8

CAPA Soigneur d’équidés

Année 2

4

3

3

CAPA Maréchalerie

Année 1

2

0

2

CAPA Maréchalerie

Année 2

2

8

3

CAP Sellier-Harnacheur

Année 1

0

22

18

CAP Sellier-Harnacheur

Année 2

0

10

9

Seconde pro CGEH

3

8

7

Première pro CGEH

4

5

4

Terminale pro CGEH

6

3

3

Source : MAAF, 2016

C’est dans les formations de Sellier-harnacheur et Lad-cavalier d’entraînement qu’il y a le plus de déper-

dition, surtout chez les femmes. Pour le CAPA Lad-cavalier d’entraînement, les exigences mentales et

physiques de la formation et du métier auxquelles les jeunes issus de centres équestres ne sont pas forcé-

ment préparés peuvent être à l’origine de ces abandons. Ce CAPA présente pour autant le plus fort taux

de réussite aux examens (Cf. tableau 6).

Les chiffres du CAP sellier-harnacheur sont élevés mais ne représentent qu’1 ou 2 abandons à l’échelle

d’un effectif très faible. Ce pourcentage est donc à relativiser.

En maréchalerie, peu de jeunes abandonnent leur formation, que ce soit en 1

re

ou 2

e

année. Le taux de

réussite à l’examen est cependant faible. Ce niveau V donne la capacité à l’installation pour les jeunes

qui l’obtiennent. Aussi, depuis la suppression du BEPA Maréchalerie, la durée de formation s’est réduite

à 2 ans, diminuant d’autant l’expérience des apprenants à l’exercice de leur futur métier. Le jury d’exa-

men, constitué de professionnels en activité, ne fait qu’attester, par ses décisions, le niveau trop insuffisant

des apprenants en fin de cycle.