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XIV

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Elle a choisi

l’apprentissage

Chaque année, ils sont près de 8000 apprenants à

suivre une formation « filière équine » en France. Si

la formation initiale scolaire reste la principale voie

de formation choisie, l’apprentissage séduit un

certain nombre de jeunes (près d’un tiers des

effectifs). Et les filles sont de plus en plus

nombreuses à opter pour ce type de formation, à

l’image de Magali Phavorin, apprentie en DEJEPS à

l’ESCE le Pin.

Depuis octobre 2016, Magali Phavorin a repris ses

études pour passer le DEJEPS

1

, spécialité

« perfectionnement sportif » afin de devenir « coach »

spécialisé dans la discipline du concours complet

d’équitation (CCE). Elle suit cette formation en

apprentissage à l’École supérieure du cheval et de

l’équitation (ESCE) du site du Pin (Orne), sur deux ans.

« J’ai toujours voulu enseigner. J’avais comme but de

passer un DEJEPS, mais il me manquait de l’expérience

et des résultats en compétition. Il me fallait du temps

pour progresser à cheval »,

explique l’élève-apprentie.

Après un BPJEPS

2

et une licence professionnelle en

management des établissements équestres, elle a donc

travaillé pendant un an et demi en tant que responsable

d’écurie dans une structure de haut niveau. Sachant que

pour intégrer la formation, l’ESCE exige des résultats en

compétition, Magali Phavorin s’est organisée pour

concourir au niveau amateur, en se voyant confier la

valorisation d’un cheval par un éleveur.

Actuellement, l’élève-apprentie est présente une semaine

par mois à l’école.

« Il y a deux volets dans la formation: le

travail à cheval pour nous faire progresser, notamment

dans la réflexion sur le travail effectué sur nos montures,

et la pédagogie »,

indique Magali Phavorin. Le reste du

temps, elle le passe à l’Écurie du Plongeon, à Héric

(Loire-Atlantique), où elle est encadrée par deux

responsables.

« C’est une écurie de propriétaires à

vocation compétitions de CCE au niveau amateur. Ils ont

un projet sportif très abouti avec travail du cheval et cours

individuels. Je suis en concours tous les week-ends »,

explique l’apprentie. À la fin des deux ans de formation,

Magali Phavorin devrait être embauchée dans cette

structure. Aujourd’hui, elle estime que le DEJEPS lui

« ouvre la gamme des possibles »

par rapport à un

BPJEPS

2

en lui donnant la possibilité d’enseigner aussi

bien dans un poney club que dans des écuries de

compétition.

(1) Diplôme d’État de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport

(2) Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du

sport

Propos recueillis par Caroline Even

BenbzhPhotographie

Glossaire:

BAP:

brevet d’aptitude

professionnelle

BP:

brevet professionnel

BPJEPS:

brevet professionnel de la

jeunesse, de l’éducation populaire et

du sport

BTM:

brevet technique des métiers

CAP

: certificat d’aptitude

professionnelle

CS:

certificat de spécialisation

CQP:

certificat de qualification

professionnelle

DE:

diplôme d’État

DECP:

diplôme européen de

compétences professionnelles

DEJEPS:

diplôme d’État de la

jeunesse, de l’éducation populaire et

du sport

DESJEPS:

diplôme d’État supérieur

de la jeunesse, de l’éducation

populaire et du sport

DU:

diplôme universitaire

STAV:

sciences et technologies de

l’agronomie et du vivant

Cahier expert filière équine