

XVIII
Cahier expert filière équine
Des entreprises guidées
par la passion
Zoom sur cinq entreprises
La filière équine offre de nombreux débouchés dans des entreprises
diverses. Elle demande toutefois une motivation sans faille car les
métiers impliquent certaines contraintes, comme le fait de devoir
faire beaucoup d’heures, semaines et week-ends compris.
Situé à Gundershoffen dans le Bas-
Rhin, le Haras du Lerchenberg est
une entreprise familiale spéciali-
sée dans l’élevage et la vente de che-
vaux de concours de saut d’obstacles
(CSO).
« Nous avons une quaran-
taine de chevaux parmi lesquels une
quinzaine ont entre trois et sept ans
et sont travaillés tous les jours, une
douzaine sont à la retraite et une
dizaine ont entre zéro et deux ans.
Nous avons également quatre pouli-
nières »,
explique Fanny Widmann,
responsable d’écurie au Haras du
Lerchenberg et fille de la gérante.
À partir de la sélection de juments et
d’étalons, le haras fait naître au moins
trois poulains par an, qui resteront
au pré jusqu’à trois ans avant d’être
débourrés. Chaque année, l’éleveur
vend entre deux et quatre chevaux,
qui ont entre quatre et sept ans.
« La
plupart des clients sont des amateurs. Ils veulent acquérir un cheval pour eux »,
précise la responsable d’écurie.
Au sein du haras, elle travaille avec deux grooms, un responsable de l’entretien (prairies, écuries) ainsi qu’un cavalier, qui
a pour mission de valoriser les jeunes chevaux en concours.
« Les résultats des compétitions sont publiés sur le site de la
fédération. Je fais également des vidéos »,
précise Fanny Widmann. Lorsqu’elle recrute de nouveaux collaborateurs, elle
recherche des personnes possédant le permis poids lourds mais surtout très motivées et dans le « don de soi ».
« L’animal
passe avant tout et avant nous »,
souligne la responsable. Elle apprécie plus particulièrement de former les jeunes pour
leur enseigner sa manière de travailler, aussi bien au niveau du soin des chevaux que de la relation avec l’animal :
« J’aime
laisser le temps aux chevaux d’avancer à leur propre rythme. Je ne précipite pas les choses pour préserver l’animal. »
Élever des chevaux de CSO
pour des clients amateurs
Haras du Lerchenberg
Un poulain et samère auHaras du Lerchenberg.
JulienKAM
Maincouranteet
licecol-de-cygne
dechezTecRail,à
l’hippodromede
ParisLongchamp