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XV

La jeune femme jockey s’est

orientée très tôt vers les

métiers du cheval et plus

précisément celui des

courses de trot, tout en

s’intéressant à d’autres

domaines comme l’élevage.

Audrey Laroche,

jockey et fière de l’être

Parcours

À

vingt-six ans, Audrey

Laroche a déjà une

longue carrière der-

rière elle. Dès l’âge de

cinq ans, ellemonte à cheval. Elle en

fera sonmétier. Elle est aujourd’hui

jockey dans une écurie ornaise.

Passionnée, son parcours de for-

mation s’oriente vers les métiers du

cheval. À la sortie de la troisième,

elle choisit l’école de Graignes dans

la Manche pour passer son CAP

agricole « Lad - cavalier d’entraîne-

ment ». En plus des cours tradition-

nels, l’hippologie (étude du cheval

dans sa globalité) lui est enseignée.

Deux matinées par semaine, elle

apprend à monter à cheval au sein

de l’écurie d’application de l’école.

Il en sera de même durant la prépa-

ration de son bac professionnel au

centre d’entraînement de Grobois

en région parisienne, spécialisé

dans les courses de trotteurs. Afin

de parfaire sa pratique, la future

femme jockey choisit la formation

par alternance. C’est ainsi qu’elle

se retrouve dans une écurie près de

Nîmes. L’apprentie entretient alors

les boxes et les chevaux, prépare

ces derniers aux courses de trot et

les soigne après l’entraînement ou

la course. Bien que déjà diplômée,

Audrey Laroche a souhaité pour-

suivre ses études en BTS :

« Je vou-

lais assurer mes arrières au cas où

je décide d’arrêter rapidement ma

carrière »,

précise-t-elle.

Pas de période de chômage

Le choix se porte sur un BTS ACSE

option équin. Nous sommes en

2010.

« Après ce diplôme, je n’ai

jamais connu de période de chô-

mage,

souligne la femme jockey.

Très rapidement j’ai trouvé un CDD

au centre de Grobois. Puis j’en ai

enchaîné un autre en Norman-

die où je suis restée six mois. En

général, le patron vous teste du-

rant trois mois. »

Après deux CDD,

elle est embauchée dans l’écurie où

elle travaille actuellement. Entre-

prise importante, elle compte six

salariés à temps plein et deux ou

trois apprentis qui s’occupent des

120 chevaux en pension. Même si de

plus en plus de femmes l’adoptent,

ce métier est prenant, exigeant phy-

siquement et n’est pas sans danger.

« Nous prenons des vacances mais

très souvent

,

nous travaillons du

lundi au dimanche,

relève-t-elle

.

Il faut bien nourrir les chevaux. »

Audrey Laroche n’a pas à rougir.

Elle a déjà remporté 59 victoires

sur les 600 courses de trot effec-

tuées en France, ce qui fait d’elle

une des meilleures jockeys au trot

monté en France.

Marie-Dominiqueguihard

« Même si de

plus en plus de

femmes l’adoptent,

ce métier est

prenant, exigeant

physiquement et

n’est pas sans

danger ».

La jeune femme jockey a enchaîné seulement deux CDD

avant d’être embauchée en CDI dans une écurie normande.

AudreyLaroche