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Cahier spécial métiers et formations / équi-ressources
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Enseigner les sciences animales et plus particulièrement
les sciences équines, dans des lycées agricoles, maisons
familiales rurales ou centres de formation d’apprentis.
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Dispenser des cours théoriques et pratiques en zootechnie,
nutrition, etc.
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Coordonner l’activité pédagogique dans sa discipline.
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Organiser les visites auprès des maîtres d’apprentissage
et de stage, et assurer le suivi des élèves en stage ou en
apprentissage.
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Se tenir au courant des évolutions des pratiques.
Missions
Formation
Dans le public : concours CAPESA (Certificat d’Aptitude
au Professorat de l’Enseignement Agricole) accessible aux
candidats inscrits à un niveau master.
Dans le privé : selon les conditions fixées par l’établissement.
Compétences et qualités requises
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Maîtrise de la discipline enseignée.
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Sens pédagogique.
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Qualités relationnelles avec les élèves et les parents.
Évolutions de poste
Le formateur peut devenir directeur d’une section
d’enseignement ou directeur d’établissement.
Bon à savoir
STATUT : salarié.
REMUNERATION : variable selon le ministère de tutelle et
l’ancienneté.
OFFRE D’EMPLOI SUR EQUI-RESSOURCES : 12 offres
d’emploi diffusées en moyenne par an depuis 2016 en France.
Formateur/trice
en zootechnie
Mét iers autour du cheva l
Ronan Daniel
J’ai un Bac professionnel élevage
équin. Puis, j’ai passé un BTS
agricole. Enfin, j’ai obtenu une
licence en sciences de l’éducation qui m’a donné le
niveau de diplôme nécessaire pour enseigner.
J’ai été éleveur à mon compte pendant une dizaine
d’années et je suis ensuite devenu enseignant
formateur. Aujourd’hui, je garde toujours en parallèle
mon activité d’élevage.
Je fais quotidiennement des préparations de cours,
des corrections de copies et de l’enseignement. Je fais
aussi du suivi individuel (rapport de stage, suivi en
entreprise, etc.). De plus, je consulte régulièrement
les actualités et les nouveautés dans le milieu de la
recherche afin de rester informé.
En tant que formateur, je m’adresse à différents
niveaux (du CAP à la formation adulte), je dois donc
m’adapter. De plus, la zootechnie est diverse et une
spécialisation peut, parfois, fermer des portes. Il
est donc bon de rester assez ouvert et d’avoir les
compétences pour parler de zootechnie animale en
général (équins, bovins, caprins, etc.).
Il témoigne
Conseil équi-ressources
Le formateur doit faire preuve de pédagogie et avoir une
bonne connaissance technique autant en milieu agricole
qu’en milieu équestre. Les organismes de formation
disposant d’une écurie d’application pour compléter
l’enseignement théorique apprécient que le formateur
soit titulaire du BPJEPS pour encadrer les apprenants.
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DR
C Saillet / Ifce