

Emploi, métiers et formations dans la filière équine – 2016
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Filière équine et emploi
Les formations aux métiers du cheval
L’adéquation formation-emploi
Figure 57 : Répartition géographique des candidats aux postes
d’assistant d’élevage en 2015
< 5
5 à 19
20 à 39
>= 40
Source : équi-ressources, 2016
Des candidats systématiquement titulaires de titres et/ou diplômes spécifiques
à la filière équine
Concernant les métiers pour lesquels il existe des obligations de diplômes, la demande des employeurs
semble être satisfaite :
§§
parmi les candidats aux postes d’enseignant d’équitation mentionnant leurs diplômes, 80% possèdent
le BPJEPS ;
§§
parmi les candidats aux postes d’accompagnateur de tourisme équestre mentionnant leurs diplômes,
39% possèdent le BPJEPS et 28% l’ATE (un candidat pouvant posséder les deux diplômes).
Concernant les 5 autres métiers pour lesquels la demande des employeurs est moins précise, les candi-
dats possèdent essentiellement des diplômes de niveaux V et IV : CAPA, BEPA, Bac professionnels et/ou
BPJEPS pour la plupart.
Des compétences en adéquation avec la demande des employeurs
Les compétences en informatique, anglais et niveau d’équitation semblent concorder entre la demande
des employeurs et le profil des candidats (Cf. tableau 14). Cependant, les compétences techniques
jugées par les examens fédéraux (galops) ne correspondent pas aux compétences techniques recher-
chées par les employeurs (autonomie, travail des jeunes chevaux…). Ce critère est donc à nuancer dans
cette analyse.
Les candidats du secteur sport/loisir (enseignant d’équitation, cavalier-soigneur) sont pour la moitié
d’entre eux détenteurs du permis BE. La détention de ce permis est beaucoup plus rare chez les candi-
dats aux métiers de lad jockey/lad driver et d’assistant d’élevage.