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Emploi, métiers et formations dans la filière équine – 2016

12

Filière équine et emploi

Les formations aux métiers du cheval

L’adéquation formation-emploi

En Normandie, le secteur de l’Élevage embauche plus de salariés permanents (65%) que dans les autres

autres régions (56%) (

Cf. tableau 4

).

Tableau 4 : répartition des salariés permanents cotisant à la MSA par secteur d’activité en 2015

Effectifs salariés

permanents

Normandie (en nombre)

Autres Régions (en nombre)

Établissements

équestres

950 (54 % des salariés des Étab.

équestres)

7 898 (54 % des salariés des Étab.

équestres)

Élevage

1 262 (65 % des salariés de l’Élevage)

1 238 (56 % des salariés de l’Élevage)

Trot

562 (67 % des salariés du Trot)

982 (68 % des salariés du Trot)

Galop

242 (61 % des salariés du Galop)

2 296 (62 % des salariés du Galop)

Total

3 010

12 470

Source : Ifce-OMEFFE, d’après CCMSA

Un tiers des employeurs français des secteurs de l’Élevage (32%) et du Trot (36%) sont normands.

Les ratios nombre de salariés permanents

13

par employeur sont les suivants

14

 :

ß

Élevage : 3,7 salariés par employeur,

ß

Établissements équestres : 2 salariés par employeur,

ß

Trot : 2,8 salariés par employeur,

ß

Galop : 3,5 salariés par employeur.

Ce ratio est particulièrement élevé en Élevage comparé aux autres régions (ratio de 1,7). Les grands

élevages de Pur sang dans l’Orne et le Calvados pèsent beaucoup dans ce ratio. L’élevage équin se

démarque par ailleurs comme étant particulièrement générateur d’emplois comparé aux autres exploi-

tations agricoles normandes : en Basse-Normandie, les exploitations agricoles qui ne détiennent que des

équidés emploient plus de salariés que les autres exploitations

15

.

30 % des exploitations agricoles parmi celles détenant des équins, de l’ex Basse-Normandie, sont spé-

cialisées en équin. Les autres exploitations sont le plus souvent couplées à un atelier bovin, permettant

l’optimisation du pâturage, du temps de travail et du rendement économique

16

.

À l’inverse, le ratio normand est plus faible en Galop (ratio de 4,8 hors Normandie).

Pour les deux autres secteurs, il est identique.

1. Une population salariée jeune

La population salariée est jeune : tous secteurs d’activité confondus, en 2015, les 18-30 ans sont majori-

taires, tout comme dans les autres régions.

2. Des femmes moins présentes qu’à l’échelle nationale

malgré une féminisation de l’emploi

En Normandie, la part des femmes salariées de la filière équine est inférieure de 8 points à celle des autres

régions (48 % contre 56% en 2015). Cette différence s’observe surtout en Élevage où elles représentent

43 % des salariés contre 54 % dans les autres régions.

Les femmes sont, comme dans les autres régions, plus nombreuses dans le secteur de l’équitation (63 %

des salariés en Établissements équestres sont des femmes en 2015) que dans les courses hippiques (38 %

des salariés sont des femmes), milieu qui reste largement masculin.

13 Il s’agit des salariés présents au 31/12 selon les définitions retenues par la CCMSA.

14 Ifce-OMEFFE, d’après CCMSA, données 2015. Ces ratios ne tiennent compte que des emplois permanents c’est-à-dire les

salariés présents au 31/12, ce qui exclut les emplois saisonniers.

15 La Basse-Normandie, terre d’excellence du cheval, Agreste, juin 2014

16 La Basse-Normandie, terre d’excellence du cheval, Agreste, juin 2014