Témoignage de Benoit Girres
J’ai sous ma responsabilité
5 étalons et une équipe de 3
à 4 personnes. Mes journées
commencent à 6h. À 7h, les premières saillies ont lieu.
Les étalons peuvent honorer jusqu’à 4 fois par jour
et jusqu’à 160 juments par saison. Ils sont rentrés
du paddock à 14h et reçoivent leur deuxième repas.
Nous avons instauré un système de travail par la mise
au marcheur, la longe, ou le pas actif en main. Nous
effectuons leur toilette quotidienne. Les dernières
saillies ont lieu à 21 heures. L’autre partie de mon
métier s’oriente vers l’entretien du relationnel client,
un peu de commercialisation d’étalons, ainsi que les
présentations.
Pour exercer, il faut avoir de bonnes connaissances du
monde des courses, des pedigrees et être passionné par
ce milieu. Il faut accepter d’avoir de grosses amplitudes
horaires sur des journées pas forcément très intenses
mais où il faut être là. On doit avant tout savoir se faire
respecter de ses étalons, les aimer, trouver un équilibre
de respect mutuel sans leur « casser le moral ».
Selon moi, la meilleure école qui prépare au métier
d’étalonnier est celle de la voie des préparateurs de
yearlings pour les ventes.
En savoir plus :
Le mot du conseiller
Métier accessible après plusieurs années d’expérience au
sein d’un haras ou d’un élevage, l’étalonnier a pour objectif
quotidien de s’assurer de l’intégrité physique et mentale
des étalons qui lui sont attribués en vue d’optimiser leurs
carrières de reproducteurs. L’étalonnier connaît sur le
bout des doigts le pedigree et les performances sportives
de ses protégés. Il doit savoir les vendre, mais surtout
être en mesure de juger de leur état de forme et ou de
leurs besoins. Il doit aussi savoir faire preuve de calme,
de patience et parfois d’autorité auprès des étalons qui
peuvent avoir des sautes d’humeurs.
Découvrez la fiche Equipédia