Background Image
Table of Contents Table of Contents
Previous Page  10 / 50 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 10 / 50 Next Page
Page Background

9

Partie I

Sources et méthodes

les employeurs semblent privilégier les hommes. A l’inverse, sur des postes en relation avec le public les

employeurs accordent davantage leur confiance aux femmes (enseignant, guide équestre, animateur

soigneur).

Figure 1 : Pyramide des âges des salariés des établissement équestres

cotisant à la MSA en 2015 (en nombre)

Plus de 60 ans

56-60 ans

51-55 ans

46-50 ans

41-45 ans

36-40 ans

31-35 ans

26-30 ans

21-25 ans

18-20 ans

Moins de 18 ans

0

500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000

Femmes

Hommes

Total %

Femmes

Hommes 37

63

Source : Ifce-OMEFFE, d’après CCMSA

Toutefois, le taux de féminisation dans les formations en cours modifiera certainement ces données

même si certains employeurs semblent réticents à recruter des femmes. Nous pouvons imaginer que

cette actuelle progression de la féminisation laisse une place de choix aux hommes en reconversion

qui seront en minorité et avantagés pour les métiers dits physiques. Quant aux femmes, elles auront

l’avantage de l’ancrage de la féminisation. Elles risquent toutefois de pâtir d’une concurrence accrue

sur les postes de soins.

Les employeurs privilégient l’expérience à la formation

En nous référant aux offres d’emploi publiées par le service équi-ressources, il apparaît très clairement que

les employeurs privilégient l’expérience à la formation des candidats. Dans 85% des offres de palefreniers,

les futurs employeurs sont indifférents à la formation suivie par le candidat. Et pourtant, la majorité des

candidats ayant pourvu une offre dispose au minimum de la formation correspondant à l’emploi (CAP

Agricole palefrenier soigneur, Bac professionnel CGEH/CGEA par exemple).

Cette statistique nous autorise à penser que la formation reste quand même au final un élément impor-

tant de succès de la candidature. Il est vrai que les candidats formés dans la filière équine ont, en plus

des enseignements théoriques, l’opportunité d’acquérir une première expérience professionnelle au

cours de leur stage ou de leur contrat d’apprentissage.

Paradoxalement, les employeurs, s’ils ne précisent pas un niveau de formation requis, demandent un

nombre considérable de compétences qui reflètent leur volonté d’ouvrir ces postes (assistant d’élevage,

soigneur, cavalier soigneur...) à toutes les personnes motivées ayant des compétences de terrain. Dans

ce contexte, une personne en reconversion exerçant une activité à titre personnel auprès des chevaux

peut prétendre à un poste de soigneur de manière générale.

En revanche, pour les métiers d’enseignant d’équitation, animateur soigneur ou encore guide équestre,

la formation est primordiale puisqu’elle délivre l’autorisation d’exercer. Ces métiers d’encadrement du

public obligent les employeurs à recruter du personnel qualifié en raison de problématiques d’assurance