

Emploi, métiers et formations dans la filière équine – 2016
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Filière équine et emploi
Les formations aux métiers du cheval
L’adéquation formation-emploi
courants), accueil du public, organisation d’activités équestres, entretien des installations, présenter
des chevaux aux clients…Des inadéquations possibles entre le profil des candidats et la demande des
employeurs sont liées à un niveau d’équitation insuffisant, un manque de compétences en travail de
jeunes chevaux et en sens du commerce, la possession du permis BE.
Peu de cavaliers-soigneurs sortent en compétition ce qui peut décevoir certains jeunes.
d/ Groom : très peu de candidats avec plus de 4 ans d’expérience et détenant le permis C
Groom est un métier que l’on apprend sur le terrain, l’expérience professionnelle est donc primordiale
pour les employeurs.
Les employeurs ont des difficultés à recruter des salariés ayant une expérience de plus de 4 ans et déte-
nant le permis C.
Les deux nouvelles formations « groom » (Cf. partie 2, IV, 4) devraient permettre de renforcer les compé-
tences des candidats et de mieux satisfaire la demande des employeurs.
À retenir :
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Pour chaque métier (nomenclature équi-ressources), il y a toujours plus de candidatures que
d’offres d’emploi.
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8 offres d’emploi normandes sur 10 sont pourvues, en moyenne, sur équi-ressources.
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Le métier de responsable d’écurie-premier garçon est le mieux satisfait : 100 % des offres
d’emploi ayant été pourvues en 2014 et 2015.
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Les métiers d’assistant d’élevage et de cavalier de débourrage, pré-entraînement et
entraînement de chevaux de course connaissent des difficultés de recrutement souvent liées
à un manque de pratique, d’expérience des candidats.
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Le métier de cavalier-soigneur connaît également des difficultés de recrutement dues
au manque de polyvalence des candidats mais aussi au statut d’emploi proposé
(apprentissage).
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Les candidats aux postes de groom manquent d’expérience et le permis C fait défaut.